« SIXTEEN ! Bouge tes sous-vêtements de MA chambre avant que je ne les brûle ! » Faisant une moue devant les divers soutiens-gorge qui jonchaient le sol de la chambre de Maël, il les poussa du pied, se frayant un passage jusqu’à sa penderie, il ne comptait pas rester à rien faire ce soir et il avait déjà une idée du déroulement de la soirée qui s’annonçait. Attrapant un basique bermuda et un t-shirt simple, il se dirigea vers la salle de bain, grognant encore en regardant le bazar. Lorsqu’il s’agissait de son bordel, Maël le vivait bien, mais, il avait rapidement découvert que Sixteen était autant voir plus bordélique que lui. Il fallait le dire, ils s’étaient bien trouvés tout les deux, l’un dégotant l’annonce de l’autre, cherchant un colocataire et paf, ils se retrouvaient dans le même logis, fringues au sol, cadavres de bouteilles de vodka parfois ou encore multiples pinceaux et traces de peinture. Il était clair que lorsqu’ils quitteraient l’appartement, ils allaient devoir sortir les billets. Heureusement, ni l’un ni l’autre ne comptait partir tout de suite. Prenant donc une rapide douche, il ne tarda pas à ressortir, habillé, décampa de la maison non s’en prévenir préalablement Sixteen en gueulant quelque chose du genre : « Bon, je bouge, reprend tes sous-vêtements avant que je rentre. »

Enfourchant sa moto, il roulant trop vite, devenant hors-la-loi. Oh, il aimait ça, rouler à vivre allure, je plus calculer quoique ce soit, défier les règles, c’était son trucs ça, et il ne s’en passait pas. L’adrénaline, c’était sans aucun doute ça qui faisait vivre Maël et il se voyait mal devenir une loque sur pattes, affalé sur son canapé avec une bière et des chips du genre Homer Simpson. Non, vraiment pas son truc. Arrivant aux abords de l’habitation de sa meilleure amie, Ivanna, il rentra sans même frapper, se fichant du fait qu’elle puisse être nue, assoupie, ou encore en train de faire sa gym. « Vana ? » Criant un peu pour voir si elle allait réagir, il attendit une quelconque réaction de sa part. Ivana, c’était la meilleure amie de Maël, une jolie et très sexy blonde à qui il adorait faire des crasses par pur plaisir mais, toujours gentillement. A eux deux, ils repoussaient les limite, faisait toujours n’importe quoi et ça, s’était génial. Tout se que Maël avait toujours recherché se trouvait en la personne d’Ivana. Il y a avait toujours eut que de l’amitié entre eux. Du moins, c’était se que Maël s’évertuait à se dire. Pourtant, plus il passait de temps avec la jolie blonde, plus il avait envie d’en passer avec elle. S’il pouvait, il passerait bien tout son temps avec elle d’ailleurs. Il en venait parfois à se demander s’il ne ressentait que de l’amitié. Pourtant, par respect pour elle et son copain, il ne parlait pas de ses infimes doutes, après tout, ils pourraient bien disparaître un jour ? S’adossant sur la porte d’entrée, il attendit, sortant une cigarette et l’allumant. « Vana, bouge ton popotin, je t’embarque pour la soirée ! » Traduction : dépêche toi, c’est pas négociable. Attendant encore un peu de voir si elle était là ou non, il prit le temps de fumer tranquillement sa cigarette en réfléchissant.

Recevant un furtif baiser sur la joue, Maël esquissa un sourire en la voyant ainsi vêtu de simple sous-vêtement, ne se gênant pas réellement pour la reluquer, la discrétion et la subtilité n’avait jamais été le fort de Maël et il était évident que ça ne le serait jamais. « Je met ma robe et je suis prête. » Hochant simplement la tête, il attendit, lui disant à un moment de bouger son popotin, recevant pour toute réponse une de ses subtile phrase. « D’ailleurs arrête de le mater, mon « popotin » ! » Riant légèrement, il secoua la tête, tirant encore sur sa cigarette avant de la jeter au dehors et de se racler salement la gorge comme un enroué qui allait mourir dans la seconde. « Ben non, j’aime bien le mater ton ‘’popotin’’. » Tirant la langue comme un gamin, il l’entendit demander son aide pour fermer la robe, s’empressant alors de s’enfoncer dans les couloirs, s’arrêtant un instant devant l’homme endormis dans le lit d’Ivana : Riley, son fichu petit ami. Maël était plutôt content qu’elle soit heureuse, en couple avec lui, mais, cette sensation inexplicable relevant de l’énerver ou … de la jalousie même s’il ne l’avouait pas, l’irritait énormément et il appréciait peu les moments ou elle parlait de con cher Riley chéri bien qu’il n’en montrait rien. Ne se gênant pas, cependant, pour des remarques cinglantes. Arrivant dans la salle de bain, il l’a regarda via le miroir se trouvant ne face d’eux. « Y a un asticot dans ton lit, fait gaffe hein. » Esquissant un sourire, il parlait de Riley, évidemment. Touchant le dos d’Ivana du bout des doigts, il remonta lentement la fermeture, songeant qu’elle aimait un autre, il ne pouvait pas s’empêcher, même en essayant de penser à autre chose, parfois ça revenait et, l’idée stupide de songer que seul les blondes envahissait son esprit le fit rire légèrement, d’abords cette fille sans nom qu’il avait connu deux semaines et désormais Ivana. Génial. Refermant définitivement la robe, il posa, sans réellement contrôler, un léger baiser dans son cou, geste certes un peu déplacer mais, dont il se fichait éperdument que ce le soit. Mettant un coup sur ses fesses il recula en riant. « Bon, t’es fin prête Pietrshkov ? Je t’embarque sur la plage, j’avais pas mieux comme idée. » N’attendant pas de réponse, il tira doucement sur son bras, il traversa à nouveau les couloirs, s’arrêtant une nouvelle fois devant la chambre d’Ivana et pointant le dit asticot du doigt. « Ton machin, il passe ses journées à dormir ? Chouette la vie de couple. » Bon, certes, il se moquait un peu d’elle et surtout, de Riley mais, c’était pas méchant … du moins, pas qu’il sache. L’entrainant hors de la maison, il la fit monter à l’arrière de sa moto, lui tendant un casque avant de démarrer. S’arrêtant dix minutes plus tard à peine sur le parking non loin du sable. Descendant de la moto. « Tadam, nous voilà arrivé ! » Sortant une nouvelle cigarette de son paquet, il l’alluma, jetant de furtif coups d’œil à Ivana, jaugeant sa réaction ou se qu’elle pourrait dire, sait-on jamais.

Maël A. Harper-Wilson

Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.

Maël, c’est le genre de type qui dérange toujours, mais il est tellement adorable, qu’on ne peut même pas lui en vouloir. Une fois, il m’a surprit avec Riley au lit. C’est vraiment un boulet, mais il est tellement mignon. Je pense que ça lui a fait un choc, il s’y reprendra à deux fois avant de recommencer. Pourtant ce matin, il ne s’est pas poser de question et est rentré chez moi sans même sonner, ni même de frapper à la porte. J’étais en soutien-gorge, ça ne me dérangeait même pas, lui non plus d’ailleurs. Il est venu m’aider à mettre ma robe. Son occupation favorite quand nous sommes ensembles est de mater mes fesses. Pour être honnête, j’aime bien quand il mate mon popotin. J’avais de plus en plus de sentiments pour lui, sans pour autant savoir de quelle nature ils étaient. Quand nous étions en direction de la salle de bain, on sommes passé devant ma chambre, où il y avait toujours Riley qui dormait. « Y a un asticot dans ton lit, fait gaffe hein. » Je savais qu’il ne l’aimait pas, mais à ce point, ce n’est pas croyable. « On ne dit pas du mal du petit ami de sa meilleure amie non ? » Il ferma ma robe avec une telle sensualité que j’en avais la chaire de poule. Ensuite, il déposa un baiser dans mon cou. J’aimais ça, mais je ne pouvais pas le laisser faire en savant que mon petit-ami était dans la pièce juste à coté. « Je … il faut que je me maquille. » Je n’avais pas trouvé mieux pour remplir le blanc. Il me donna une tape sur les fesses avant de m’adresser quelques mots. « Bon, t’es fin prête Pietrshkov ? Je t’embarque sur la plage, j’avais pas mieux comme idée. » A la plage, quel endroit romantique. « Yep, je fini de me maquiller et j’ai fini. Ne t’habitue pas trop au nom de Pietrshkov, tu sais très bien que Riley et moi sommes très proche en ce moment, je ne t’en ai pas encore parlé, mais on va surement bientôt se marier. » J’avais de la tristesse dans la voix, j’avais peur de le vexer. Je voyais que son sourire disparu. J’ai donc voulu changer de sujet pour détendre l’atmosphère. « Bon aller, c’est parti mon kiki ! » Quand nous sommes repartis en direction de la porte d’entrée, nous sommes bien sur, repasser devant ma chambre, om Riley dormait toujours. « Ton machin, il passe ses journées à dormir ? Chouette la vie de couple. » Il avait raison, mais je ne voulais pas l’avouer. « Maël, tu abuse là, arrête. Tu sais que je t’aime beaucoup, mais tu va trop loin. » Je n’étais pas du tout énerver, mais j'essayais de l’être, ou du moins, de le paraitre. Nous sommes partis en direction de la plage, sur sa moto. Je n’aime pas du tout les motos, surtout si je monte avec Maël, il roule beaucoup trop vite. Quand nous fûmes arrivés, il esquissa un sourire et avec une pointe d’humour, m’adressa quelques mots. « Tadam, nous voilà arrivé ! » La plage était magnifique. Après cela, il prit son paquet de cigarette, et en pris une qu’il mit à la bouche. C’est une habitude que je détestais chez lui. Si il veut se pourrir la santé, c’est comme ça qu’il y arrivera. C’est pour ça que je fis une bonne action en lui arrachant son paquet et sa clope qu’il avait dans la bouche et partit en courant en direction de la plage. Je savais que la course poursuite n’allait pas durer longtemps, vu la vitesse à laquelle je courrais. « Viens m'attrapais si tu est capable ! »