J’ai toujours essayé d’être un enfant modèle, mais comme tous les hommes, je voulais passer de bons moments en compagnie des femmes. Travailler dans un bar m’a ouvert pas mal de portes, notamment celles de club assez populaires dans la ville. C’est donc tous les week-ends que je rejoignais les pistes de danse accompagné de mes potes. Draguer, danser, s’amuser, boire… s’était notre quotidien, c’est ce qu’on aimait faire. Au fil du temps, j’ai appris à passer à la vitesse supérieure avec les femmes. Je n’ai jamais connu de relation sérieuse, peu importe avec qui je pouvais être. Déjà petit, j’aimais la compagnie des dames et rien ne s’était arrangé avec le temps. J’avais toujours été le tombeur de ses dames et je ne voulais pas que cela change. Tout ce que je voulais, s’était profiter de ma jeunesse, me décompresser entre les études et le travail, et quoi de mieux que d’avoir une belle femme dans mon lit ? Non en fait, quoi de mieux que d’avoir une différente femme chaque soir dans mon lit ? Je prenais en fin de compte un sacré plaisir à me jouer de toutes ces dames, le promettant que se n’était pas que pour un coup d’un soir. Je les laissais donc m’entraîner chez elles, je prenais littéralement mon pied, puis je filais au petit matin sans rien laisser derrière moi. Parfois je croisais quelques unes de mes conquêtes dans la rue et je leur lâchai des sourires plus que sadiques, histoire de leur montrer que je l’ai avais bien eu. S’était presque si elles allaient pleurer devant moi, s’était sans nul doute idiot de ma part, mais quand on n’avait pas encore dix-huit ans, on ne réfléchissait pas vraiment aux conséquences de nos actes. Dans ce temps-là, je ne pensais qu’à m’amuser sans penser au lendemain, j’avais envie de vivre, de profiter de ma liberté tant que je le pouvais, et personne ne pouvait m’en vouloir. Oui, je n’étais qu’un homme après tout et sans vouloir me vanter, j’étais loin d’être moche, alors autant profiter de mon charme et de ma jeunesse. Et puis, quand aucune fille ne peut vous résister, vous profitez finalement de la situation. Je ne me qualifiais non plus pas comme un briseur de cœur, s’était juste que j’étais un joyeux fêtard. Mais rapidement, je m’étais rendu compte que ce que je faisais était totalement stupide, que cela ne me mènerait jamais à rien car au final, j’avais simplement envie de trouver la femme avec qui je pourrais passer le reste de mes jours, comme n’importe quel autre mec. La plus longue de mes relations a sans doute duré un mois et demi, mais tout cela, s’était bien avant d’avoir dix-huit ans et de me rendre compte que je cherchais le bonheur un peu trop loin alors qu’il était tout prêt…

Grace-Kaileigh Barkeley avait quinze ans lorsqu’elle arriva à Liverpool. Venue tout droit de Californie, la jeune femme m’avait de suite tapé dans l’œil. Nous avions tous deux le même âge et à ce moment-là, une bonne partie des filles étaient déjà à mes pieds. Je m’étais rapidement lié d’amitié avec la jeune femme, au oint que cette dernière soit devenue ma meilleure amie. S’était bizarre d’être dans cette situation, mais je n’aurais jamais pouvoir être aussi proche d’une femme. Avec le temps, cet amitié s’avoua se transformer petit à petit en amour, du moins pour ma part, mais je ne voulais pas perdre Grace à cause de mes sentiments envers elle, et c’est dés ce moment-là que j’avais un peu dérapé de mon côté. J’avais envie de mettre mes sentiments de côté et j’avais donc préféré me plonger dans l’alcool et le sexe. Proche de Grace, j’offrais une place de barmaid à cette dernière dans le bar où je travaillais. Mon père en étant le gérant, et en apprenant que la jeune femme venait de Californie tout comme lui, il n’hésita pas à l’engager. Mais vint à jour, peu après nos dix-huit ans, que la jeune femme vint vers moi, m’avouant qu’elle ressentait quelque chose pour moi et qu’elle voulait que l’on sorte ensemble. C’est donc comme cela qu’une histoire d’amour commença entre nous, mais ce que je ne savais pas, et ce que je ne savais toujours pas, c’est qu’elle n’avait agit de la sorte que parce que s’était un défi qu’on lui avait lancé. Je croyais vraiment en notre amour, s’était la première fois que j’allais aussi loin dans une relation et je pensais plus que tout que cela était sérieux. Certes je l’agaçais parfois, j’étais un peu trop possessif, mais je l’aimais tellement. Je ne voulais pas qu’elle me file dans les doigts, mais c’est qui produisit après un an. Nous étions en train de travailler alors que Grace finit par m’entraîner dans la réserve. Elle m’avoua qu’entre elle et moi tout était fini. Je pensais que s’était une blague, que tout cela n’était pas vrai, mais elle semblait plus que sérieuse. Elle s’était excusée puis avait continué à travailler, mais elle n’arrivait pas à faire comme si de rien n’était et ne pouvait plus se concentrer au travail. Mon père lui demanda de prendre deux semaines de vacances vu à quel point elle faisait tout de travers et je pus ainsi souffler. Ne plus la voir me faisait un bien fou, mais lorsqu’elle revint deux semaines plus tard, tout se bousculait dans ma tête. Je l’ignorais autant que possible, mais j’avais encore des sentiments pour elle. La jeune femme me hantait jours et nuits et je n’en dormais pratiquement. Certes je ne dormais pas beaucoup en général, mais j’avais besoin de faire beaucoup plus d’activités qu’à l’habitude. Je bougeais sans cesse dans Liverpool, mais le pire dans l’histoire, c’est que pour qu’elle sorte de ma tête, je ne trouvais rien d’autre à faire que de reprendre mes anciennes habitudes à séduire autant de filles que possible. Malgré tout ça et les deux années passées, je l’aimais encore…